Alors que la pénurie de logements s’accentue en Suisse, la démolition-reconstruction prend de l’ampleur. Cette méthode, parfois controversée, consiste à raser un bâtiment existant pour en reconstruire un nouveau, plus dense, mieux adapté aux standards actuels, mais pas sans conséquences.
Un levier de densification efficace
Ce gain de densité est particulièrement précieux dans les centres, où les réserves de terrains sont limitées et où l’urbanisation horizontale est proscrite. C’est aussi un moyen de renouveler un parc immobilier vieillissant, peu performant énergétiquement.
Des impacts à ne pas négliger
Sur le plan environnemental, la démolition-reconstruction implique une perte d’« énergie grise », soit l’énergie déjà investie dans la construction du bâtiment d’origine. À l’heure où les préoccupations climatiques s’intensifient, cette dimension pèse dans la balance.
Un équilibre à trouver
En somme, la démolition-reconstruction n’est peut-être pas idéale, mais dans bien des cas, elle semble incontournable. Reste à en faire un levier plus juste et plus vertueux.
Sources
allnews.ch- Article
watson.ch - Article