La Suisse compte environ 36 % de logements occupés par leurs propriétaires, un taux parmi les plus bas d’Europe. Plus de 60 % des locataires helvétiques aspirent à devenir propriétaires. Un rêve freiné par deux obstacles : la rareté de l’offre et les prix élevés, qui ont plus que doublé depuis 2000. Malgré un marché tendu, devenir propriétaire en Suisse reste un objectif réalisable.
La propriété en Suisse : un projet réaliste avec une bonne stratégie
À l’inverse, certaines zones prisées, telles que l’arc lémanique (Genève, Lausanne) ou Zurich souffrent d’une offre insuffisante face à une forte demande. Cette pression favorise une augmentation des prix, compliquant l’accès à la propriété dans les métropoles.
Un bilan encourageant
Comment devenir propriétaire ?
- Évaluez votre capacité financière
Les banques suisses exigent un apport personnel d’au moins 20 % du prix d’achat du bien. Sur ce montant, au moins 10 % doivent provenir de fonds propres dits « liquides », c’est-à-dire hors de la caisse de pension. Le taux d’endettement total (hypothèque + charges) ne doit pas dépasser 33 % du revenu brut annuel. À cela s’ajoutent les frais d’acquisition (ex. notaire, droits de mutation), qui varient généralement entre 2 % et 5 % du prix du bien. - Recherchez la propriété idéale
Parcourez les portails immobiliers, activez votre réseau ou faites appel à une agence pour trouver une propriété adaptée à votre budget et à vos besoins. - Obtenez un prêt hypothécaire
Les taux hypothécaires sont actuellement bas, ce qui rend l’achat plus accessible malgré un prix au mètre carré élevé. La banque prêtera au maximum 80 % du prix d’achat. - Signature du contrat de vente
Une fois le financement sécurisé, la signature du contrat de vente devant notaire officialise la transaction.
Propriété : avantages et inconvénients
Avantages
- Construction de patrimoine, valorisation du bien
- Liberté d'aménagement
- Potentiel d’économies à long terme
- Stabilité économique
- Avantages fiscaux (intérêts déductibles)
Inconvénients
- Coûts d’acquisition élevés, coûts secondaires (ex. entretiens, assurances)
- Haute responsabilité
- Endettement à long terme (sur 15 à 30 ans)
- Risques liés au marché immobilier
- Contraintes fiscales (valeur locative)
Conclusion
Sources
rts.ch - Article
comptoir-immo.ch - Article
admin.ch - Article
swissinfo.ch - Article
maillard-immo.ch - Article
neho.ch - Article
nextbank.ch - Article